ARCHIVES DE LA LISTE DE DIFFUSION TRAVSOC SUR SORENGO.COM

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  Dernière mise à jour le 12 novembre, 1998

!!! Attention, pour des raisons de respect de la vie privé, je me suis permis de supprimer les noms de destinataires multiples dans l'entête des messages pour ne laisser que le nom de la liste.

 

Le 1er message de la liste date du 24/09/1997 et le dernier du 6/12/1997 à terme j'envisage une mise à jour hebdomadaire de l'archive, les messages sont classés par date d'arrivée décroissante.

 


50 De: LUTER PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: 'travsoc@sorengo.com' <travsoc@sorengo.com>
Cc: 'jbrab@globetrotter.qc.ca.' <jbrab@globetrotter.qc.ca>
Objet: [travsoc] suicide adolescence
Date : lundi 1 décembre 1997 18:35

Ma collègue qui effectue son travail de recherche sur les ado et le suicide.
aurait besoin de savoir quelles types de prise en charges vous conseilleriez en tant que travailleurs sociaux confronte a un jeune qui vient de faire une tentative suicide
méditation?????
internement???
oui mais sur le plan éducatif que pourrions nous proposer,
un d'entre vous parlait de debreefing avec le réseau, connaissez vous cette pratique et qu'en pensez et que proposeriez vous d'autres. En effet il est très difficile de suivre une telle situation et l'on se concentre beaucoup sur la prevention, mais le pire est arrive que faire et comment accompagner un jeune qui ne desire plus vivre, est seulement au medecin et au psychiatre a apporter une reponse ou d'autre personne pourrait t'elle intervenir si oui de quelle maniere.
Merci de me partager vos opinions diverses.


49 De: Pierre GRIFFON <pgriffon@pratique.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Reponse
Date : mardi 2 décembre 1997 17:13

> j'aimerais vous feliciter pour votre site,

Merci

> mais je me demande si la profession d'educateur specialisee
> correspond a celle que nous pratiquons ici effet en suisse etre
> educateur specialise c'est faire une profession superieur dont
> l'exigences est troisans de formation superieur, ensuite il faut
> realiser un travail de > recherche, plus des stages pratiques
> c'est loin d'etre facile

A peu de chose pres c'est aussi cela.
Cordialement.
--
Pierre GRIFFON Psychologue E-Mail : pgriffon@pratique.fr
CRFAM Domaine des Ombrages 78160 Marly-le-Roi Tel : 01 39 58 48 20
Reeducation->http://www.mygale.org/03/pierreg/ Fax : 01 39 16 36 05
Personnel--->http://www.pratique.fr/~pgriffon/


48 De: MORESCO, Suzanne <SMORESCO@admin.ulb.ac.be>
À: 'travsoc@sorengo.com' <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] RE: Pb desabonnement
Date : lundi 1 décembre 1997 09:56

ben moi j'ai rien à voir avec les abonnements !!!

>----------
>De : quaire@fontenay.sema.fr[SMTP:quaire@fontenay.sema.fr]
>Date : lundi 1 décembre 1997 10:54
>A : travsoc@sorengo.com
>Objet : [travsoc] Pb desabonnement
>
>Desole de vous deranger. Je n'ai pu me desabonner automatiquement car
>notre nom de domaine a change.
>
>Je dois etre connu de vous par
>
>quaire@hawai.sema-itf.fr
>
>merci de bien vouloir me desabonner pour les deux @


47 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: 'travsoc@sorengo.com' <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: informatique...réponse aux messages qui agitent le forum ces derniers jours
Date : dimanche 30 novembre 1997 13:24

Personnellement je me suis demandé ou l'on pouvait trouver un programme informatique expert dans le domaine social.
je sais que cette recherche peut paraître à la limite d'un certaine éthique.
En fait, j'aimerais mieux être au courant de ce qui se fait, que de tout à coup me retrouver dans un cours de perfectionnement à devoir avaler une nouvelle couleuvre.
Personnellement je pense que de tels outils devrait être créer par institution, plus comme reserve de mémoire que comme aide à la décision.


46 De: MORESCO, Suzanne <SMORESCO@admin.ulb.ac.be>
À: 'travsoc@sorengo.com' <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] RE: Pb desabonnement
Date : lundi 1 décembre 1997 09:56

ben moi j'ai rien à voir avec les abonnements !!!

>----------
>De : quaire@fontenay.sema.fr[SMTP:quaire@fontenay.sema.fr]
>Date : lundi 1 décembre 1997 10:54
>A : travsoc@sorengo.com
>Objet : [travsoc] Pb desabonnement
>
>Desole de vous deranger. Je n'ai pu me desabonner automatiquement car
>notre nom de domaine a change.
>
>Je dois etre connu de vous par
>
>quaire@hawai.sema-itf.fr
>
>merci de bien vouloir me desabonner pour les deux @


45 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: 'travsoc@sorengo.com' <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: informatique...réponse aux messages qui agitent le forum ces derniers jours
Date : dimanche 30 novembre 1997 13:24

Personnellement je me suis demandé ou l'on pouvait trouver un programme informatique expert dans le domaine social.
je sais que cette recherche peut paraître à la limite d'un certaine éthique.
En fait, j'aimerais mieux être au courant de ce qui se fait, que de tout à coup me retrouver dans un cours de perfectionnement à devoir avaler une nouvelle couleuvre.
Personnellement je pense que de tels outils devrait être créer par institution, plus comme reserve de mémoire que comme aide à la décision.


44 De: PaT <patrick.thiriet@hol.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: informatique...réponse aux messages qui agitent le forum ces derniers jours
Date : samedi 29 novembre 1997 16:18

-----Message d'origine-----
De : Laurent Perlberger <laurent@caramail.com>
À : travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Date : vendredi 28 novembre 1997 22:18
Objet : [travsoc] informatique...réponse aux messages qui agitent le forum
ces derniers jours

>J'ai suivi avec attention le débat qui est en train de
>naître à propos de l'informatique. Je dois dire que je me
>suis senti interpellé lorsque Evelyne BARQ fais allusion à
>ses "amis suisses".

>Si un outil peut rendre service, utilisons-le! Qui parle
>d'outillage léger? Quand je vois la perte d'énergie et de
>temps passé à faire circuler les informations, faire des
>photocopies à tout le monde, poster à droite et à gauche
>telle modification de loi ou tel changement dans le domaine
>des assurances sociales, excusez-moi, mais l'outillage
>léger, on n'y est pas!

CUT

Je suis d'accord sur le fond et même assez sur la forme avec ce qui est dit
là, pourtant il me semble que l'on confond largement deux choses très
différentes dans ce débat : l'utilisation de la micro-informatique et des
outils bureautiques par des travailleurs sociaux, n'est effectivement pas
très différente de l'utilisation de la photocopieuse du téléphone ou du fax.
Cela dit cet outil est sous-utilisé, et les centres médicaux sociaux
sous-équipés. J'attends avec impatience l'arrivée de la presse spécialisée
"en ligne" ou des guides permanents sur CDROM, le marché ne doit pas encore
être assez mur pour que ces outils soient créés et commercialisés. J'ai fait
un essai de ce que pourrait donner le "Guide Familial" s'il était édité sous
forme de pages HTML, cela serait le rève au niveau de l'utilisation et de la
recherche thématique.
Mais l'autre utilisation de l'informatique, en vue de la rationnalisation
financière des interventions sociales au travers de logiciels comme ANIS en
France me semble être d'une toute autre nature. Les tentatives de création
de logiciels experts pour aider la formalisation (et la standardisation) des
réponses dans le domaine social également. Si ces approches peuvent être
interressantes, elles n'en recèlent pas moins des potentialités dangereuses
pour les libertés individuelles. C'est pourquoi ce débat me semble
nécessaire.
Quant à ta vision du travailleur social baba cool, il me semble qu'elle date
quelque peu, heureusement.
Cordialement.

;o))
###### //
# P @ T #
######


43 De: Yann LEROUX <leroux@quaternet.fr>
À: 'travsoc@sorengo.com' <travsoc@sorengo.com>; 'LEROUX, Yann' <leroux@quaternet.fr>
Objet: [travsoc] Re: finances et intervention éducatives
Date : samedi 29 novembre 1997 02:05

De: LUTHI PIERRE-ALAIN [SMTP:luthip@bluewin.ch]
Date: jeudi 27 novembre 1997 18:06
À: 'travsoc@sorengo.com'
Objet: RE: [travsoc] Re: finances et intervention éducatives

>Dans l'intervention éducative telle que je la conçois avec la Mie, L'intervention est regardée comme se >déroulant en quatre étape.
>L'étape d'information est constituée d'un bilan générale de la personne, comprenant tout les aspects >sociaux,familiaux,santé etc.... C'est en fait une collecte globale de données
>L'étape compréhension c'est faire la synthèse en equipe, comprendre, clarifier, et définir quelles ont les >problématique réelle auxquelles est confrontées la personne réellement cela permettant alors au de définir un >projet éducatif étape 3

>Etape 3 le projet éducatif il répond à la problématique, il doit contenir des objectifs un programme de réalisation

>Puis en étape 4 on évalue

>et on recommence en 1

Ca me semble être une démarche sensée. Décider d'une action sans avoir collecté d'informations me semble pour le moins aléatoire. Mais il y a une petite chose qui me chiffonne : l'accent n'est il pas trop mis sur la "réalité" ? Je crois que cela est du au fait que l'on cherche souvent à savoir pourquoi ? Pourquoi un adolescent fugue, vole alors qu'il est dans un environnement qui nous semble être des plus agréables ? Pourquoi tel enfant n'apprend t il rien ?, pourquoi, pour reprendre votre exemple, un enfant crie ?

Il faut dire que la recherche d'un sens est surtout rassurante pour le personnel et pour reprendre un aphorisme lacanien, "la question n'est pas de savoir pourquoi votre fille est muette mais de la faire parler".

La difficulté, somme toute, est de trouver un sens sans qu'il enferme dans une "interprétation" tout en acceptant qu'il puisse y en avoir aucun car, parfois, accueillir des conduites insensées permet de les dénouer.


42 De: Laurent Perlberger <laurent@caramail.com>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] informatique...réponse aux messages qui agitent le forum ces derniers jours
Date : vendredi 28 novembre 1997 22:18

Salut à tous!

J'ai suivi avec attention le débat qui est en train de
naître à propos de l'informatique. Je dois dire que je me
suis senti interpellé lorsque Evelyne BARQ fais allusion à
ses "amis suisses".

Je ne comprend pas ce débat et si les gens
d'Outre-Atlantique sont sur la même longueur d'onde, c'est
tant mieux!

Je ne comprends pas ce débat car ce qui nous est
inconnu(ou peu connu), nous fait inspire la crainte. Or, si
vous utilisez le net, je présume que vous vous y connaissez
tous suffisamment en informatique pour lui donner la place
qu'il devrait avoir. Alors pourquoi cette méfiance? Oui,
l'informatique reste peu connu et parfois même inconnu dans
le social. Et c'est bien regrettable!

Si un outil peut rendre service, utilisons-le! Qui parle
d'outillage léger? Quand je vois la perte d'énergie et de
temps passé à faire circuler les informations, faire des
photocopies à tout le monde, poster à droite et à gauche
telle modification de loi ou tel changement dans le domaine
des assurances sociales, excusez-moi, mais l'outillage
léger, on n'y est pas!

Rechercher la professionnalité manquante dans
l'informatique...il n'en est pas question! Et heureusement.
L'informatique ne détient pas la clé de notre
professionnalité, c'est évident comme le téléphone ou le
fax qui ne l'ont pas détenu non plus en leur temps et pour
la simple et bonne raison que ces instruments sont devenus
communs comme le devient l'informatique maintenant. Il n'y
a rien à rechercher ou à s'approprier mais il y a surtout à
utiliser. Pourquoi aller chercher midi à quatorze heures?

Courir après une professionnalité que les sociaux
recherchent depuis toujours est un sport bien épuisant. Là
encore, il y a une dépense d'énergie invraisemblable et
pour quel résultat?
Ceci est un débat qui n'intéresse personne, hormis la
petite bulle sociale dans laquelle nous nous refermons trop
facilement. Et voilà comment on a raté le coche car on ne
risque aucunement de le rater, le coche. Il est déjà raté!
Enfin, en partie du moins, ne dramatisons tout de même pas
trop! Je ne sais pas comment cela se passe en France mais
en Suisse, nous constatons que les postes des travailleurs
sociaux sont peu à peu remplacés. Ainsi, des gens du
médical, des psychologues ou des secrétaires sont engagés
en lieu et place d'assistants sociaux. Je n'invente rien
car ces prises de position émanent de chefs de services
eux-mêmes.

Ce n'est pas l'informatique qui nous sauvera ou qui
dictera notre profession mais force est de constater qu'il
fait partie du terrain, ce terrain dont Evelyne parle et
d'où, d'après elle, la théorie devrait partir.

Le terrain! Ah...ce fameux terrain!...Allons-y au lieu de
discuter! Mais quel terrain? Car nous devons rendre des
comptes de plus en plus rigoureux. A qui me direz-vous? Au
terrain justement! Au terrain économique, au terrain
politique auprès de qui on a intérêt à rester crédible. A
l'époque de l'image et du visuel, nous devons défendre la
nôtre, d'image. Et puis il y a LE terrain, celui où nous
travaillons, celui où vivent les gens que nous accueillons,
celui où nous vivons nous-mêmes et celui dont Evelyne fait
probablement allusion. De celui-là, la théorie doit partir,
oui, si l'on tient à rester pragmatique et offrir des
formations en harmonie avec la réalité, d'accord. Mais nous
ne devons pas oublier les autres terrains sans qui nous ne
serions pas là à discuter. Quand je parle d'image, je veux
dire que l'on doit rester crédible auprès des gens qui
croient en notre utilité et qui nous emploient...et tout
est bon pour se défendre. Alors l'âge de la machine à
écrire et des colloques interminables pour ne rien dire est
peut-être révolue! Si tout le monde arrivait à l'heure
déjà, ce serait un début car l'image du travailleur social
cool, bon, compréhensif, évasif et approximatif qu'il
laisse paraître et qu'il n'est pas reste pourtant le
premier cliché qui vient à l'esprit des gens. Et son peu
d'entrain à la modernité y est peut-être pour quelque
chose!

Ok pour construire des démarches de recherche-action,
pour être précis, rigoureux et savoir où l'on va et
pourquoi on le fait. Mais en quoi l'informatique entrave et
parasite ce travail de réflexion? Là où je dis ne pas
comprendre le débat, c'est que ces deux choses ne sont pas
au même niveau, alors pourquoi opposer un outil purement
fonctionnel avec l'essence même de nos interventions
sociales?

Je constate donc que l'on est d'accord sur le fond et
c'est tout de même là l'essentiel. Je maintiens pourtant
que l'informatique n'est pas écarter de notre travail en
tant qu'outil et non en tant que motif d'une quelconque
recherche professionnelle.

A bon entendeur!
See you soon!
Laurent.

______________________________________________________
Boite aux lettres - Caramail - http://www.caramail.com


41 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: 'travsoc@sorengo.com' <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: presentation
Date : vendredi 28 novembre 1997 03:22

Je pense aussi qu'il ne faut pas une méthodologie qui soit trop lourde, mais je pense que le processus de décision des interventions doit être assez précis. En effet on perd beaucoup de temps si l'on est pas précis dans ce domaine particulier.
me semble t'il....


40 De: Frédéric Trautmann <ftrautmann@sdv.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: presentation
Date : mercredi 26 novembre 1997 13:48

Evelyne BARQ wrote:
>
> Bonjour, il est rassurant de voir dans les centres de formation au travail
> social des enseignants qui soient en même temps des expérimentateurs de
> terrainŠ il est également rassurant de voir quelqu'un sur cette liste
> dépasser la perspective psychologisante (je n'ai rien contre la psychologie
> mais les travailleurs sociaux ne sont pas des "psy" ) pour poser les
> problèmes du travail en rapport avec la période historique que nous vivons
> "Avec pour but de repenser la fonction du travail social dans un monde a la
> fois marque par l'exclusion sociale et politique et par la complexite." Le
> problème de la formation revient à poser la question : en quoi consiste la
> professionnalité du travailleur social et à considérer que le travail
> social n'est pas constitué comme un corps de réflexions communes. Après
> quelques promenades sur Internet Outre Atlantique et à lire les
> contributions de nos amis Suisse je ne pense pas que cela soit une
> spécificité française. Il semble que la tentative soit de rechercher cette
> professionnalité manquante dans l'outil informatique ou dans la méthode.
> S'il en faut une effectivement, je ne pense pas que les outils
> méthodologiques détiennent la clé de la professionnalité Il me semble même
> que la professionalité doit être mieux servie par un outillage léger et
> souple, et qu'à la rechercher là où elle n'est pas l'on risque de rater le
> coche. Le travail social doit travailler avec des émergences et nos outils
> doivent pouvoir s'adapter à une réalité sociale que nous tentons de faire
> évoluer (et non pas faire renter notre perception de cette réalité dans une
> grille pré-établie). J'avoue que la notion de "planification" me parait
> suspecte sinon dangereuse ! Il me semble que la théorie du travail social
> doive repartir du terrain, passer par des temps d'analyse où les
> travailleurs sociaux s'interrogent sur ce qui dans la pratique est
> effectivement opérant, le formaliser, être capable de dire ce qu'ils font
> et pourquoi ils le font, c'est à dire construire des démarches de
> recherche-action, se mettre d'accord pour ce faire sur un vocabulaire
> précis et rigoureux, et progressivement évoluer vers un travail de
> modélisation des actionsŠ Il me semble que la notion de restauration
> identitaire est une notion clé pour la théorie du travail socialŠ A bientôt
> de vous lire

Bonjour

C'est un debat toujours poursuivi que de savoir comment se situer par
rapport aux ideologies dominantes. Faut - il se placer face a elles et
les combattre de l'exterieur au risque de rater le coche , faut - il les
utiliser pour en tirer le meilleur et en maitriser les dangers au risque
d'etre recupere ( comme on disait il y a 20 ans)? Je ne sais vraiment
pas comment repondre a cela et dans les deux cas on a pu observer des
fascinations qui finissaient par renforcer ces ideologies. Par rapport a
l'informatique , je ne crois pas qu'elle synthetise plus que toute
autre technologie ou plus que tout autre pouvoir un absolu de la liberte
et un absolu de l'instrumentalisation. Cette dualite est , me semble - t
- il inscrite au coeur du processus culturel et politique occidental ,
comme le montre bien Castoriadis dans ses ouvrages. Aussi la question
n'est - elle peut - être pas de savoir s'il faut utiliser ou non tel ou
tel outil, epouser ou non telle ou telle mode , et de telle ou telle
maniere. Ce debat me semble piege et un peu deplace. Le travail social
n'a t il pas autre chose a faire? qu'il s'agisse du case work du travail
communautaire ou des technologies d'insertion , le pire et le meilleur
y sont des possibles. Je penche plutot pour la perspective indiquee par
evelyne Barq , lorsqu'elle dit que les travailleurs sociaux ne sont pas
des psy. j'ajouterai qu'ils ne sont pas non plus des informaticiens , et
meme que leur champ ne se structure pas au coeur ni d'une theorie ni
d'une technique. Le risque de toute technique c'est de la placer au
coeur de l'action , meme en cherchant a en tirer le meilleur.
Alors , entre E. Barq et G. Rubio qui préconisent pour l'un de repartir
du terrain et pour l'autre de se poser la question des finalites , il me
semble qu'il y a largement de quoi trouver un axe qui puisse passer ,
non pas au travers , ni a cote des theories ou des techniques , mais les
mettre en perspective .
Conciler cet entre deux , le re concilier , mission a proprement parler
politique . Comment construire une identite du travail social dans cet
espace et sur cet axe? Je ne sais. Mais , on pourrait en parler. ( cela
dit il y a des textes de M. Autes que je trouve interessants sur cette
question de l'identite et de la definition du travail social, notamment
un texte paru il y a un an dans la revue de la CNAF , ou un autre il y a
deux ans dans la revue internationale daction communautaire.)
A bientôt.


39 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: 'travsoc@sorengo.com' <travsoc@sorengo.com>
Date : dimanche 23 novembre 1997 19:14

a tout ceux qui sont en contct avec moi au sujet de la mie lire ce message.

cette methode qui prend sa source dans le processus de decision est certainement assez proche de celui ci
certain d'entre vous on t' il etudie ce sujet


38 De: PaT <pthiriet@mail.dotcom.fr>
À: Liste Travail Social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: Telematique
Date : mardi 25 novembre 1997 19:31

-----Message d'origine-----
De : Bondon Martine <Martine.Bondon@ac-idf.jussieu.fr>
À : travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Date : lundi 24 novembre 1997 20:35
Objet : [travsoc] Re: Télématique

>Bondon Martine wrote:
>>
>> Je suis actuellement à la recherche d'informations sur l'utilisation de
>> la télématique (messagerie, fax, minitel, réseaux, et bien sûr le net)
>> dans le secteur sanitaire et social.
>> Est-ce que certains d'entre-vous utilisent ces outils dans leur pratique
>> professionnelle courante ?
>> Je me suis bien sûr déjà documentée sur le site du POT Thiriet
>> <http://www.chez.com/pthiriet/index.htm>) qui a fait un très bon travail
>> sur ANIS et ses copines.
>>

Effectivement, de mon point de vue, et comme je l'exprime sur le site web
auquel vous faites référence, l'informatique et notamment l'utilisation des
messageries internes ou externes représente un atout majeur pour les
travailleurs sociaux, souvent très isolés, dans leur pratique. L'utilisation
de l'écriture, dans la rédaction des messages oblige à formaliser sa pensée,
c'est un effort qui peut être extrêmement fructueux. Nous sommes obligés de
prendre un certain recul sur notre pratique. A côté de ces atouts,
l'informatique recèle également tous les dangers que l'on connaît, et qui
vont d'un renforcement effréné du contrôle social sous couvert de
rationalisation, à des tentatives de "quantification rationnelle de la durée
optimum de la relation professionnelle en travail social". Ce qui est génial
avec l'informatique, comme avec d'autres médias d'ailleurs, c'est qu'elle
n'est plus rien d'autre que le reflet de nos fantasmes. Cela dit c'est un
grand progrès, puisque cela signifie que les non-informaticiens ont réussi à
s'approprier le jouet magique qui était jusqu'à présent réservé à une "élite
d'initiés". Cette démocratisation des techniques nous permet d'intervenir,
de refuser, ce qui nous est proposé. En analysant sereinement les programmes
et les logiciels qui se mettent en place, nous devons garder notre point de
vue de travailleurs sociaux, et les valeurs qui s'y rattachent.

Mais pour répondre plus directement à la question, oui je me sert
quotidiennement des outils télématiques, et tout d'abord en participant aux
listes de diffusion des travailleurs sociaux.
Mais à l'intérieur de mon institution, où les travailleurs sociaux sont
complètement dispersés sur l'ensemble du territoire à raison d'1 ou 2
Assistant(e)Social(e) par département, je suis en train de lancer le projet
d'un forum de discussion fonctionnant sur le modèle d'une liste de
discussion comme celle-ci.
Cela n'a l'air de rien mais en fait cela révolutionne totalement les schémas
de la communication institutionnelle telle qu'elle existe actuellement. On
passe en fait d'une communication strictement verticale fortement
hiérarchisée à une communication totalement horizontale. Cela pourrait
permettre l'émergence de débats internes et d'échanges des pratiques qui
sont actuellement très pauvres.
Enfin un dernier avantage, et non des moindre, c'est que l'ensemble des
messages peut être collecté et synthétisé à un moment donné. Cela peut
permettre de nourrir de nouveaux débats, des études etc...
Je tiendrais au courant les personnes interressées par l'évolution et la
poursuite de l'expérience

;o))
###### //
# P @ T # Patrick THIRIET pthiriet@mail.dotcom.fr
###### http://www.chez.com/pthiriet FAQ du travail social


37 De: PaT <pthiriet@mail.dotcom.fr>
À: Liste Travail Social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Archives
Date : mardi 25 novembre 1997 19:28

J'ai pris la liberté d'archiver les messages qui ont été diffusés depuis le début de la diffusion de la liste, pour le moment l'archive est en vrac, uniquement classée du plus récent au plus ancien. Cela peut interresser les personnes qui viennent de rejoindre la liste.
Actuellement l'archive est lisible sur la page http://www.chez.com/pthiriet/travsoc.htm lorsque l'archive de la liste sera plus copieuse, on pourra la fournir sous forme de fichier compressés.
Si des participants à la liste voient un inconvénient dans la création de cette archive, ils serait sympas de me le dire, pour qu'on en discute et qu'on la supprime éventuellement.
Merci
;o))
###### //
# P @ T # Patrick THIRIET pthiriet@mail.dotcom.fr
###### FAQ du travail social http://www.chez.com/pthiriet


36 De: Evelyne BARQ <ebarq@hps.tm.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: presentation
Date : lundi 24 novembre 1997 21:33

Bonjour, il est rassurant de voir dans les centres de formation au travail
social des enseignants qui soient en même temps des expérimentateurs de
terrainŠ il est également rassurant de voir quelqu'un sur cette liste
dépasser la perspective psychologisante (je n'ai rien contre la psychologie
mais les travailleurs sociaux ne sont pas des "psy" ) pour poser les
problèmes du travail en rapport avec la période historique que nous vivons
"Avec pour but de repenser la fonction du travail social dans un monde a la
fois marque par l'exclusion sociale et politique et par la complexite." Le
problème de la formation revient à poser la question : en quoi consiste la
professionnalité du travailleur social et à considérer que le travail
social n'est pas constitué comme un corps de réflexions communes. Après
quelques promenades sur Internet Outre Atlantique et à lire les
contributions de nos amis Suisse je ne pense pas que cela soit une
spécificité française. Il semble que la tentative soit de rechercher cette
professionnalité manquante dans l'outil informatique ou dans la méthode.
S'il en faut une effectivement, je ne pense pas que les outils
méthodologiques détiennent la clé de la professionnalité Il me semble même
que la professionalité doit être mieux servie par un outillage léger et
souple, et qu'à la rechercher là où elle n'est pas l'on risque de rater le
coche. Le travail social doit travailler avec des émergences et nos outils
doivent pouvoir s'adapter à une réalité sociale que nous tentons de faire
évoluer (et non pas faire renter notre perception de cette réalité dans une
grille pré-établie). J'avoue que la notion de "planification" me parait
suspecte sinon dangereuse ! Il me semble que la théorie du travail social
doive repartir du terrain, passer par des temps d'analyse où les
travailleurs sociaux s'interrogent sur ce qui dans la pratique est
effectivement opérant, le formaliser, être capable de dire ce qu'ils font
et pourquoi ils le font, c'est à dire construire des démarches de
recherche-action, se mettre d'accord pour ce faire sur un vocabulaire
précis et rigoureux, et progressivement évoluer vers un travail de
modélisation des actionsŠ Il me semble que la notion de restauration
identitaire est une notion clé pour la théorie du travail socialŠ A bientôt
de vous lire


34 De: Bondon Martine <Martine.Bondon@ac-idf.jussieu.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: Télématique
Date : lundi 24 novembre 1997 20:35

Bondon Martine wrote:
>
> Je suis actuellement à la recherche d'informations sur l'utilisation de
> la télématique (messagerie, fax, minitel, réseaux, et bien sûr le net)
> dans le secteur sanitaire et social.
> Est-ce que certains d'entre-vous utilisent ces outils dans leur pratique
> professionnelle courante ?
> Je me suis bien sûr déjà documentée sur le site du POT Thiriet
> <http://www.chez.com/pthiriet/index.htm>) qui a fait un très bon travail
> sur ANIS et ses copines.
>
> Merci de me répondre personnellement, je transmettrai les réponses
> reçues (s'il y a) à ceux qui m'en feront la demande).
>
> Cordialement
>
> --
> Martine Bondon
> Enseignante de sciences médico-sociales
> Lycée Louise Michel
> 93000 Bobigny

--
Martine Bondon
Enseignante de sciences médico-sociales
Lycée Louise Michel
93000 Bobigny


33 De: Guillermo Rubio <guillermo.rubio@skynet.be>
À: Travail social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: presentation
Date : dimanche 23 novembre 1997 19:14

Bonjour, je travaille ˆ Bruxelles dans un centre pour toxicomanes. Je suis
psychologue de formation. Je travaille avec la reference de Lacan. Je me
suis inscrit aussi ici il y a quelques jours.

Les questions que tu amenes me semblent tres interessantes. Je pense que
nous avons un double travail : savoir avec qui nous travaillons et pour qui
nous travaillons. Ensuite y prendre position. Quoi viser?

Guillermo Rubio

guillermo.rubio@skynet.be

----------
> DeÊ: FrŽdŽric Trautmann <ftrautmann@sdv.fr>
> A : trav soc <travsoc@sorengo.com>
> ObjetÊ: [travsoc] presentation
> DateÊ: Sat, 22 Nov 1997 23:23:25 +0100
>
>bonjour ˆ tous
>
>je viens de m'inscrire sur cette liste et j'espere bien pouvoir en
>profiter pour avoir un certain nombre de ... discussion. Je suis
>formateur de travailleurs sociaux , Žducateur specialise et sociologue
>de formation et je m'interresse particulirement ˆ deux types de
>questions :
>
>d'une part les formations d etravailleurs sociaux , leurs contenus ,
>leurs methides et leurs finalites . Je suis charge d'une reflexion et
>d'un projet la dessus en ce moment dans un centre de formation. Avec
>pour but de repenser la fonction du travail social dans un monde a la
>fois marque par l'exclusion sociale et politique et par la complexite.
>
>d'autre part , je travaille dans un quartier assez sensible et lˆ je
>cherche , avec d'autres , a imaginer de nouveaux modes d'actions pour
>les travailleurs sociaux , ni dŽpendants d'institutions ni porte parole
>des habitants. une sorte de mediation dans le sens noble du terme. C'est
>une experience passionnante qui nous conduit ˆ bousculer ou a reformuler
>l'ensemble des positions des acteurs , qu'ils s'agisse des assoociations
>, des habitants , des institutions ou des pouvoirs politiques locaux.
>
>J'habite Strasbourg. A bient™t , donc.
>


32 De: Yann LEROUX <leroux@quaternet.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: finances et intervention éducatives
Date : dimanche 23 novembre 1997 19:14

Bonjour, désolé du retard mis à répondre

>Le processus Mie est constitué par une démarche qui met en évidence le processus de prise de décision. Ce >processus de prise de décision est commun à toute décision ou choix à effectuer qui conduit à une realisation:

Mais de quelle décision s'agit il : orientation vers un autre établissement ? mise en place d'un atelier ?

>1 étape information,
>2 eme tri de l'info, vérfication, définition du choix d'intervention
>3 planification réalisation
>4 évaluation

J'aimerai également savoir quel type d'intervention vous mettez en place et comment vous procédez à l'évaluation.
Je connais par exemple un IME ou les éducateurs font des graphes qu'ils comparent ensuite. Le but étant de faire apparaître l'image que l'équipe éducative peut se faire de tel ou tel enfant.

>Le but n'est pas premièrement financier, mais il est de clarifier les étapes d'une intervention éducative. C'est un peu >court mais si celà vous interresse on continuera d'en discuter.

Voui voui !


31 De: Frédéric Trautmann <ftrautmann@sdv.fr>
À: trav soc <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] presentation
Date : dimanche 23 novembre 1997 19:14

bonjour à tous

je viens de m'inscrire sur cette liste et j'espere bien pouvoir en
profiter pour avoir un certain nombre de ... discussion. Je suis
formateur de travailleurs sociaux , éducateur specialise et sociologue
de formation et je m'interresse particulièrement à deux types de
questions :

d'une part les formations d etravailleurs sociaux , leurs contenus ,
leurs methides et leurs finalites . Je suis charge d'une reflexion et
d'un projet la dessus en ce moment dans un centre de formation. Avec
pour but de repenser la fonction du travail social dans un monde a la
fois marque par l'exclusion sociale et politique et par la complexite.

d'autre part , je travaille dans un quartier assez sensible et là je
cherche , avec d'autres , a imaginer de nouveaux modes d'actions pour
les travailleurs sociaux , ni dépendants d'institutions ni porte parole
des habitants. une sorte de mediation dans le sens noble du terme. C'est
une experience passionnante qui nous conduit à bousculer ou a reformuler
l'ensemble des positions des acteurs , qu'ils s'agisse des assoociations
, des habitants , des institutions ou des pouvoirs politiques locaux.

J'habite Strasbourg. A bientôt , donc.


30 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: ; liste travail social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] finances et intervention éducatives
Date : lundi 17 novembre 1997 07:45

Le processus Mie est constitué par une démarche qui met en évidence le processus de prise de décision. Ce processus de prise de décision est commun à toute décision ou choix à effectuer qui conduit à une realisation:

1 étape information,
2 eme tri de l'info, vérfication, définition du choix d'intervention
3 planification réalisation
4 évaluation

Le but n'est pas premièrement financier, mais il est de clarifier les étapes d'une intervention éducative. C'est un peu court mais si celà vous interresse on continuera d'en discuter.
Luthi Pa
covets 53
1350 Orbe
Vd/Suisse
luthip@bluewin.ch


29 De: Yann LEROUX <leroux@quaternet.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: pies, programme d'intervention éducative
Date : jeudi 13 novembre 1997 20:00

Pierre Alain Luthi :

>A la lecture et relecture de l ouvrage de Michel landry processus clinique en éducation spécialisée, je réfléchis pas >mal sur mon lieu de travail sur ce sujet. En effet en Suisse nous utilisons assez peu de plan tel que celui là.
[...]
>Dans le cadre de l'enseignement de l'école de Fribourg nous avons appris durant deux année consécutive à >pratiquer une démarche semblable ayant pour nom Mie.
[...]
>Je serais intérresser de savoir si de telle démarche existe ailleurs, dans d'autres institution, et de quelle manières >elles sont employées.

En France, de telle méthodes sont peu à peu mises en place. Elles sont généralement conduites par des cabinets "d'ingenérie sociale" (sic). Je suis pour ma part très circonspect car les formations de ce types que j'ai pu voir ou dont j'ai entendu parler étaient conduites par des personnes qui ne connaissaient rien au travail social.

Malheureusement, ces évaluations, toujours d'après mon expérience, servent trop souvent à mettre l'action éducative en rapport avec des critéres économiques : combien de temps passe l'éducateur avec tel enfant, quels sont les progrès de l'enfant etc or très souvent, le travail éducatif ou psychologique se fait là ou on l'attend le moins - dans un couloir, à la cantine, en plaisantant etc. Pour l'employeur, je comprends que ce soit un casse tête : l'employé peut sember ne rien faire et être en situation de travail. C'est finalement une question de confiance réciproque. La question est : le travail social doit il - peut il - être rentable ?. A mon sens oui, mais surtout pas au regard de critèrres économiques.

Pourtant, une methodologie est nécessaire : n'est pas travailleur social qui veut et il faut savoir ce que l'on fait, ne fait pas et pourquoi sinon la bonne volonté suffirait. Il me semble que l'on est sur cette pente en France : j'ai appris que dans une ville, des habitants d'un quartier servaient d'informateurs pour repérer les familles maltraitantes. Le modèle US aurait il traversé l'océan ?

Les programmes d'évaluation untilisés en Suisse sont ils assujetis à la logique économique ? Qui sont les formateurs ? Pouvez vous en dire un peu plus sur Mie ?
- -
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http://pageperso.quaternet.fr/yannleroux/index.htm


28 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: ; liste travail social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] pies, programme d'intervention éducative
Date : mercredi 12 novembre 1997 20:19

A la lecture et relecture de l ouvrage de Michel landry processus clinique en éducation spécialisée, je réfléchis pas mal sur mon lieu de travail sur ce sujet. En effet en Suisse nous utilisons assez peu de plan tel que celui là.
Chaque Institution est laissée libre de créer son propre système d'évaluation et aucune ne fonctionne avec un plan tel le pies, comme il est décrit dans l'ouvrage de M. Landry.
Pour moi il semble important qu'une telle méthodologie soit mis en place.
Il me semble qu'elle est semblable au processus de décision tel qu'il a été décris dans de nombreux ouvrage.
Dans le cadre de l'enseignement de l'école de Fribourg nous avons appris durant deux année consécutive à pratiquer une démarche semblable ayant pour nom Mie.
Elle devait représenter les phases d'une intervention éducatives et était constituée de quatre étapes bien définie.
1 Information
2 Compréhension et définition de la problématique
3 Mise en place du projet éducatif avec programme, moyens, objectif
4 Evaluation des résultats.

Je serais intérresser de savoir si de telle démarche existe ailleurs, dans d'autres institution, et de quelle manières elles sont employées.

Luthi Pa
covets 53
1350 Orbe
Vd/Suisse
luthip@bluewin.ch


27 De: Yann LEROUX <leroux@quaternet.fr>
À: Forum social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: Suicide et adolescence
Date : mardi 11 novembre 1997 20:14

Bonjour,
Le projet de mémoire a bien été reçu.
En ce qui me concerne, je suis interessé par le sujet mais pour engager la discussion, il faudrait qu'il soit un peu plus avancé. Ou peut être souhaitez vous orienter la discution sur un point précis ?.

A plus
- -
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26 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: liste travail social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: je suis nouveau sur la liste et me présente
Date : lundi 10 novembre 1997 08:12

ton message m'as bien intéressé et je suis très heureux de rencontrer un
professionnel suisse sur cette liste en effet comme toi je crois qu'il y a
pas mal a faire avec un tel outil.
Personnellement je suis à la recherche de prg dans le domaine de l'éducation
et surtout des projets éducatifs
spéc. je travaille avec des enfants en difficultés d'ordre familiaux. je
suis éducateur spéc. depuis 8 ans.


25 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: liste travail social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] avez vous recu le tr sur le suicide et l'adolescence
Date : lundi 10 novembre 1997 07:48

J'ai envoyé un tr sur le suicide et l'adolescence,
L'avez vous reçus, si vous avez certaines éléments dans ce domaine n'hésitez pas à me les envoyer, quand à moi je m'engage à vous envoyer le résultat du travail en juin 1998 si cela vous intéresse.
Luthi Pa
covets 53
1350 Orbe
Vd/Suisse
luthip@bluewin.ch


24 De: Laurent Perlberger <laurent@caramail.com>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] je suis nouveau sur la liste et me présente
Date : dimanche 9 novembre 1997 17:15

Salut à tous,

Je tiens tout d'abord à me présenter car je viens tout
juste de rejoindre cette liste consacrée au travail social.

Je vis en Suisse, j'ai 26 ans et je viens de terminer ma
formation d'assistant social au CFPS de Sion, en
Valais(pour ceux à qui cela dirait quelque chose par
hasard!). Je suis à la recherche d'un emploi et, si tout va

bien, j'ai de bonnes chances de décrocher un poste dans un

service social de commune(Montreux) pour le début de
l'année 98.

Je suis content d'avoir trouvé ce type de plate-forme
d'échanges sur notre profession afin de pouvoir dialoguer
entre professionnels. Je pense que cela peut être très
enrichissant car, au-delà des différentes législations de
nos pays respectifs, les problèmes de fond restent
identiques quant à la relation que l'on établit avec les
personnes qui nous sollicitent. Il est toujours intéressant

de recueillir des points de vue différents et en cela, cet

endroit sur le net me paraît être une opportunité unique.
Je le vois d'autant plus unique que je constate, aussi
paradoxal que cela peut paraître, que les travailleurs
sociaux communiquent assez mal entre eux. Evidemment, cette

remarque n'engage que mon expérience professionnelle qui
n'a que deux années. Malgré tout, de l'avis de
professionnels plus avertis que j'ai pu côtoyés, cette
situation leur semble être une difficulté bien présente sur

le terrain.
D'autre part, force est de constater le retard pris et,
quelque part aussi, le rejet de l'outil informatique. Pour

une profession basée sur la communication, je m'étonne
toujours de la précarité des moyens utilisés, quand on
connaît les formidables possibilités actuels dans ce
domaine technologique de la communication.
Cela m'étonne mais, en même temps, cela m'inquiète car le
social, dans sa lutte, paraît souvent peu crédible lorsque

l'on constate que certaines institutions appartiennent à un

temps aujourd'hui révolu! Et je ne parle pas uniquement
d'informatique là, mais d'organisation et d'adaptation au
monde du travail qui l'entoure. L'exemple informatique me
frappe singulièrement car j'ai été le témoin de
l'introduction du traitement de texte, dans certaines
institutions, il y a deux ou trois années seulement! Alors

que dire de la gestion et autre traitements de données?
Cela peut paraître futile, mais la crédibilité commence
déjà par les moyens que l'on entend se donner pour notre
travail et dans ce cas, l'informatique reste sous-utilisé
par rapport à ce qu'il pourrait apporter et par rapport à
la plupart des autres professions.

Que l'on s'entende bien, je ne suis pas en train de faire

l'apologie de l'outil informatique. Il s'agit de le mettre

à sa place et d'y avoir recours sans le mettre non plus à
toutes les sauces. Mais l'ignorer ou le négliger me paraît

fort préjudiciable pour l'avenir.
Ces commentaires restent évidemment basés sur ce que j'ai
pu voir dans ma région(c'est à dire en Valais) et je ne
tiens, en aucun cas, à généraliser cette situation mais à
dégager la tendance dominante observée chez moi.

Salutations à tous!
Laurent

______________________________________________________
Boite aux lettres - Caramail - http://www.caramail.com


23 De: Laurent Perlberger <laurent@caramail.com>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] je suis nouveau sur la liste et me présente
Date : dimanche 9 novembre 1997 17:09

Salut à tous,

Je tiens tout d'abord à me présenter car je viens tout
juste de rejoindre cette liste consacrée au travail social.

Je vis en Suisse, j'ai 26 ans et je viens de terminer ma
formation d'assistant social au CFPS de Sion, en
Valais(pour ceux à qui cela dirait quelque chose par
hasard!). Je suis à la recherche d'un emploi et, si tout va

bien, j'ai de bonnes chances de décrocher un poste dans un

service social de commune(Montreux) pour le début de
l'année 98.

Je suis content d'avoir trouvé ce type de plate-forme
d'échanges sur notre profession afin de pouvoir dialoguer
entre professionnels. Je pense que cela peut être très
enrichissant car, au-delà des différentes législations de
nos pays respectifs, les problèmes de fond restent
identiques quant à la relation que l'on établit avec les
personnes qui nous sollicitent. Il est toujours intéressant

de recueillir des points de vue différents et en cela, cet

endroit sur le net me paraît être une opportunité unique.
Je le vois d'autant plus unique que je constate, aussi
paradoxal que cela peut paraître, que les travailleurs
sociaux communiquent assez mal entre eux. Evidemment, cette

remarque n'engage que mon expérience professionnelle qui
n'a que deux années. Malgré tout, de l'avis de
professionnels plus avertis que j'ai pu côtoyés, cette
situation leur semble être une difficulté bien présente sur

le terrain.
D'autre part, force est de constater le retard pris et,
quelque part aussi, le rejet de l'outil informatique. Pour

une profession basée sur la communication, je m'étonne
toujours de la précarité des moyens utilisés, quand on
connaît les formidables possibilités actuels dans ce
domaine technologique de la communication.
Cela m'étonne mais, en même temps, cela m'inquiète car le
social, dans sa lutte, paraît souvent peu crédible lorsque

l'on constate que certaines institutions appartiennent à un

temps aujourd'hui révolu! Et je ne parle pas uniquement
d'informatique là, mais d'organisation et d'adaptation au
monde du travail qui l'entoure. L'exemple informatique me
frappe singulièrement car j'ai été le témoin de
l'introduction du traitement de texte, dans certaines
institutions, il y a deux ou trois années seulement! Alors

que dire de la gestion et autre traitements de données?
Cela peut paraître futile, mais la crédibilité commence
déjà par les moyens que l'on entend se donner pour notre
travail et dans ce cas, l'informatique reste sous-utilisé
par rapport à ce qu'il pourrait apporter et par rapport à
la plupart des autres professions.

Que l'on s'entende bien, je ne suis pas en train de faire

l'apologie de l'outil informatique. Il s'agit de le mettre

à sa place et d'y avoir recours sans le mettre non plus à
toutes les sauces. Mais l'ignorer ou le négliger me paraît

fort préjudiciable pour l'avenir.
Ces commentaires restent évidemment basés sur ce que j'ai
pu voir dans ma région(c'est à dire en Valais) et je ne
tiens, en aucun cas, à généraliser cette situation mais à
dégager la tendance dominante observée chez moi.

Salutations à tous!
Laurent

______________________________________________________
Boite aux lettres - Caramail - http://www.caramail.com


22 De: Yann LEROUX <leroux@quaternet.fr>
À: Forum social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: Recherche Suicide adolescence.
Date : dimanche 9 novembre 1997 12:56

Bien recu le projet de mémoire sur les tentatives de suicide chez l'adolescent. la biblio. me semble bien fournie et je la garde sous le coude. J'attends avec impatience le reste (sera t il envoyé ?) surtout la partie sur les modèles médicaux et socio-éducatifs.

Cordialement.
- -
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21 De: Yann LEROUX <leroux@quaternet.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: Tr: Alerte au virus
Date : samedi 8 novembre 1997 10:31

> >> Si vous recevez un e-mail qui dit " JOINT THE CREW " NE L'OUVREZ PAS!!!

A voir les en tête, voilà une rumeur qui enfle !
Un virus est obligatoirement un .exe et ne peut pas être transmis par mail.
- -
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20 De: JN RADULESCO <jnradu@infonie.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>;
Objet: [travsoc] Tr: Alerte au virus
Date : vendredi 7 novembre 1997 20:54

-----Message d'origine-----
De : Jocelyn Girard <joceg@saglac.qc.ca>
À : lacan-list@linkline.be <lacan-list@linkline.be>
Date : vendredi 7 novembre 1997 17:43
Objet : Alerte au virus

>> Si vous recevez un e-mail qui dit " JOINT THE CREW " NE L'OUVREZ PAS!!!
>>
>> Cela effacerait TOUT sur votre disque dur.
>> Donnez cette information a toutes les personnes que vous pouvez...
>> Ceci est un nouveau virus et tres peu de personnes le connaissent!!!
>> Cette info a ete recue hier matin d'I.B.M.
>
>Ce message m'a ete envoye par mon fournisseur d'acces a internet.
>Passez le mot!
>
>- Jocelyn
>


19 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: liste travail social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Suicide des ados, et travaux sur le voc.
Date : jeudi 30 octobre 1997 09:41

Message en plusieurs parties et au format MIME.

------=_NextPart_000_0021_01BCE51F.0AC28B80
Content-Type: text/plain;
charset="iso-8859-1"
Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

Si des personnes int=E9rress=E9e par ces deux sujets me contacter=20
Suicide des adolescents=20
le vocabulaire professionel des =E9ducateurs.
Luthi Pa
covets 53=20
1350 Orbe
Vd/Suisse
luthip@bluewin.ch

------=_NextPart_000_0021_01BCE51F.0AC28B80
Content-Type: text/html;
charset="iso-8859-1"
Content-Transfer-Encoding: quoted-printable

<!DOCTYPE HTML PUBLIC "-//W3C//DTD W3 HTML//EN">
<HTML>
<HEAD>

<META content=3Dtext/html;charset=3Diso-8859-1 =
http-equiv=3DContent-Type>
<META content=3D'"MSHTML 4.71.1712.3"' name=3DGENERATOR>
</HEAD>
<BODY bgColor=3D#ffffff>
<DIV><FONT color=3D#000000 face=3DArial size=3D2>Si des personnes=20
int&eacute;rress&eacute;e par ces deux sujets me contacter </FONT></DIV>
<DIV><FONT color=3D#000000 face=3DArial size=3D2></FONT><FONT =
face=3DArial=20
size=3D2>Suicide des adolescents </FONT></DIV>
<DIV><FONT face=3DArial size=3D2>le vocabulaire professionel des=20
&eacute;ducateurs.</FONT>&nbsp;</DIV>
<DIV><FONT color=3D#000000 face=3DArial size=3D2>Luthi Pa<BR>covets 53 =
<BR>1350=20
Orbe<BR>Vd/Suisse<BR><A=20
href=3D"mailto:luthip@bluewin.ch">luthip@bluewin.ch</A></FONT></DIV>
<DIV><FONT color=3D#000000 face=3DArial =
size=3D2></FONT>&nbsp;</DIV></BODY></HTML>

------=_NextPart_000_0021_01BCE51F.0AC28B80--


18 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: prise en charge d'adolescent suicidaire
Date : mardi 28 octobre 1997 07:57

J'ai une collègue qui fait un travail de recherche sur les thérapies pour
les adolescents ayant fait une tentative de suicide. Si ce sujet vous
intéresse contacter moiLuthi Pa
covets 53
1350 Orbe
Vd/Suisse
luthip@bluewin.ch


17 De: P@T <pthiriet@mail.dotcom.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: Travail Social et nouvelles technologies de l'information projet ANIS
Date : jeudi 16 octobre 1997 17:07

> De : LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
> A : travsoc@sorengo.com
> Objet : [travsoc] Re: Travail Social et nouvelles technologies de
l'information projet ANIS
> Date : jeudi 16 octobre 1997 17:50
>
> Oui je suis à la recherche de programme permettant le suivi des
> interventions éducatives ou sociale.
> Programme ou base de données conduisant à évaluer dans le temps
> l'intervention, à la suivre, à en repérer les étapes.
> Luthi Pa
> covets 53
> 1350 Orbe
> Vd/Suisse
> luthip@bluewin.ch
>

La meilleure solution n'est-elle pas d'utiliser un gestionnaire de base de
données comme 4D sur Mac ou Access sur PC? C'est probablement ce qui serait
le plus souple et le moins couteux. En effet je ne connais pas de programme
"tout fait" dans ce domaine, mais je connaissais une boite qui était
susceptible de faire ce genre de chose dans la région de Rouen ou du Havre.
Cela dit, il me semble relativement facile de créer un programme à partir
de l'évalution des moments clés où l'on veut faire les synthèses. Par
ailleurs l'évalution elle-meme est strictement du domaine du travail
social, il existe de nombreux outils d'evaluation, je vous renvoie à un
numéro du Lien Social paru je crois en 1994 qui était consacré à ce thème.
Sur le plan informatique, le truc c'est de créer un programme qui gère des
échéanciers, et sorte à la demande des états sur les Jeunes qui doivent
être évalués. Sinon les SGBD permettent de créer tous les types de critères
que l'on veut, à partir desquels on peut faire des tris et des requetes.
Mais attention en créant un fichier nominatif en France, il est necessaire
d'en faire la déclaration à la CNIL, en Suisse je ne connais pas la
règlementation, et d'ailleurs je serais curieux de la connaitre
Cordialement.
;o))
###### //
# P @ T # FAQ du travail social <http://www.chez.com/pthiriet/index.htm>
######


16 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: Travail Social et nouvelles technologies de l'information projet ANIS
Date : jeudi 16 octobre 1997 15:53

Oui je suis à la recherche de programme permettant le suivi des
interventions éducatives ou sociale.
Programme ou base de données conduisant à évaluer dans le temps
l'intervention, à la suivre, à en repérer les étapes.
Luthi Pa
covets 53
1350 Orbe
Vd/Suisse
luthip@bluewin.ch


15 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À:
Objet: Re: UEER
Date : jeudi 16 octobre 1997 11:25

Je ne comprend pas très bien ce que signifie ueer.
Je suis toujours à la recherche d'info sur les programmes de gestion de
projet éducatif par l'informatique.
Luthi Pa
covets 53
1350 Orbe
Vd/Suisse
luthip@bluewin.ch


14 De: Yann Leroux <leroux@quaternet.fr>
À:
Objet: UEER
Date : mercredi 15 octobre 1997 21:51

Bonjour,
Je n'ai pas encore recu le projet institutionnel de l'UEER
En attendant, je poste un texte que j'ai écrit sur le sujet.

************************************************
LE TRAVAIL DU PSYCHOLOGUE EN U.E.E.R.

Le travail avec des personnes ayant commis des actes délictueux suspend
toujours au risque d'enfermer l'autre dans une étiquette sociale de plus.
Il ne lui reste plus, alors, qu'a se conformer au destin de " psychopathe "
qu'on lui a patiemment forgé. La pente est d'autant plus glissante que les
déterminants sociaux de la délinquance sont relativement bien repérés.

Si ces déterminants existent bel et bien, il n'en reste pas moins qu'un
sujet s'en saisit, en jouit, parfois, en souffre, toujours. Le terme de
sujet est ici d'importance car il permet d'inscrire les interventions
éducatives et psychologiques dans une référence éthique et non plus morale.

C'est en effet une position morale que de prendre l'autre pour un "
délinquant ", un " psychopathe " voir même, comme on a pu le lire ici ou
là, un " incurable ". Il ne reste plus alors qu'à indiquer à la brebis
égarée ou se trouve son Bien non sans lui indiquer à quels désagréments il
se risque à franchir la Loi - c'est à dire à jouir là où la jouissance nous
est interdite.

L'autre position, éthique, consiste à se priver de cette maîtrise sur
l'autre et d'une utilisation perverse de la loi. Cette privation permet
d'entendre l'autre dans ce qu'il a de particulier, de le recevoir comme un
" sujet " avec ses zones d'ombre et de lumière.

C'est en ce sens que je propose d'inscrire mes interventions dans le cadre
d'une mise en parole. Il ne s'agit pas, dans mon esprit, d'opposer une mise
en acte délictueuse à une mise en parole bienfaitrice qui viendrait à bout
de toutes les difficultés. Il s'agit plutôt d'une " offre de parole "
adressée à un sujet, l'invitant à réfléchir sur ce qui a pu le conduire
dans un parcours délinquant.

C'est au risque de se dire qu'il pourra prendre la responsabilité de son
destin, y compris là où, comme nous tous, il lui échappe. Ce sera, par
exemple, pour une personne l'occasion de vivre un rapport à la loi qui soit
autre que masochiste ou pour une autre de saisir ce qui, dans son histoire,
se répète au travers des actes délictueux.

Mais se dire ne pourra se faire que si une relation suffisamment bonne et
stable a été revécue. Ce qui signifie que l'U.E.E.R., comme environnement,
devra être capable de tolérer les tendances antisociales des adolescents
qu'il accueille.

WINNICOTT le rappelle : la tendance antisociale est une manifestation
normale du développement psycho-affectif en ce sens qu'une mère déprive
toujours son enfant. Si elle peut s'enfler jusqu'à la délinquance, c'est
parce que cette déprivation a été trop brutale et/ou trop précoce et que ce
qui a été perdu a dépassé la durée pendant laquelle l'enfant était capable
d'une maintenir le souvenir vivant.

Par ailleurs, c'est parce qu'il a bien saisi que la cause de sa détresse
résidait dans une faillite de l'environnement que c'est dans celui ci que
l'enfant cherchera des solutions. D'ou une quête incessante de
retrouvailles faite d'espoir et d'agressivité. Espoir de retrouver les "
bonnes " relations primitives et agressivité envers l'objet pour l'avoir
abandonné.

L'environnement sera alors sans cesse sollicité que ce soit du coté de
l'espoir (gloutonnerie par ex.) ou de l'agressivité (vol, fugues). S'il
supporte les attentes et les attaques dont il est l'objet, le résultat sera
thérapeutique.

Il est important de noter qu'il ne saurait y avoir de remise en cause
l'environnement que si celui ci a été perçu comme suffisamment fiable.
C'est cette fiabilité qui permet une recherche de l'objet perdu, c'est
cette fiabilité qui permet les attaques, c'est cette fiabilité qui permet
de la préservation de l'objet à retrouver. C'est cette fiabilité qui,
enfin, permettra à l'enfant d'éprouver du désespoir dans une relation,
c'est à dire de vivre une perte sans se sentir détruit ni détruire les
bonnes expériences qui ont été vécues.

" Il faut fournir la possibilité à l'enfant de redécouvrir les soins
infantiles qu'il pourra mettre à l'épreuve et au sein duquel il pourra
revivre les pulsions instinctuelles. C'est la stabilité nouvelle fournie
par l'environnement qui a une valeur thérapeutique [...] c'est
l'environnement qui doit donner une occasion nouvelle à la relation au moi
puisque l'enfant a perçu que c'est une carence de l'environnement dont le
soutient du moi a suscité l'origine de la tendance antisociale. " D.W.
WINNICOTT, in Déprivation et délinquance, La tendance antisociale,
Bibliothèque scientifique Payot p. 188-159.

Il serait tentant d'assimiler l'environnement et l'U.E.E.R. en ce sens que
ce dernier se soit d'être capable de supporter des attaques répétées tout
en maintenant une relation de confiance. Dans un cas comme dans l'autre, la
stabilité, la préservation de soi et de l'enfant, la reconnaissance de ce
qu'il vit comme étant légitime sont de mise.

Cependant l'U.E.E.R. n'est pas l'environnement maternel - ce dernier étant
spécifique à chaque individu - dans ses avatars comme dans ses réussites.
S'il est un cadre ou la fusion peut se revivre (vie commune, proximité), il
ouvre aussi sur la différence (des objets, de projets). Il permet un
fonctionnement plus économique en allégeant la charge pulsionnelle par des
investissements ponctuels et limités.

Ce que l'U.E.E.R. se doit d'offrir, c'est une métaphore de l'environnement
maternel : ni copie idéalisée, ni caricature grinçante. Entre fonction
paternelle et fonction maternelle - comme on dit entre l'écorce et le
noyau.. Position autre qui permettra aux adolescents accueillis de
s'inventer des solutions qui ne sont plus du registre de la répétition
et/ou du masochisme.

Position difficile car chacun sait qu'il est douloureux de se faire pincer
les doigts.


Yann LEROUX
Psychologue clinicien à l'UEER "La grange neuve" (33)
--
Woua ! Ane Yann ? - Mougi wakh wakh lou chi affaire y toubabs yi
*Perhaps i'm online, tube riding the net*
Check it by XPress E-mail at 2200706@pager.mirabilis.com
Download the board at http://www.mirabilis.com


13 De: P@T <pthiriet@mail.dotcom.fr>
À: Liste Travail Social <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Travail Social et nouvelles technologies de l'information projet ANIS
Date : lundi 13 octobre 1997 14:33

Ca yest j'ai retrouvé de la doc sur le projet ANIS, en particulier deux
articles des ASH signés Jérome VACHON, très interressants.
On pourra les trouver à <http://www.chez.com/pthiriet/anis.htm> à partir de
demain.
cordialement.

;o))
###### //
# P @ T #
######


12 De: Le Chat Psy <lechatpsy@infonie.fr>
À: Lacan List <lacan-list@linkline.be>
Objet: [travsoc] lechat psy
Date : jeudi 9 octobre 1997 21:03

le "chat" psy se réunit toujours le mardi soir à 22.30, heure française
; il ne s'agit pas d'un cartel , mais de discussions informelles sur
"psychanalyse et internet".

Au plaisir de vous y retrouver sur ma page web ;

http://www.geocities.com/Athens/Forum/5400

JN RADULESCO


11 De: Evelyne BARQ <ebarq@hps.tm.fr>
À: pthiriet@mail.dotcom.fr <pthiriet@mail.dotcom.fr>
Objet: sites sur le travail social
Date : jeudi 9 octobre 1997 17:49

Très bonne idée de créer un site sur le travail social

Ci-joint un "copier-coller" de la sauvegarde d'une page internet, belge,
dont je n'ai pas malheureusment l'adresse. Concerne d'ailleurs non pas le
travail social proprement dit, mais la :

>Recherche en sciences sociales
>
>
>------------------------------------------------------------------------
>ORGANISATION
>
>Responsable(s) S.S.T.C.: Van Doninck B. (Tél: 02/238.34.88, E-mail:
>vdon@belspo.be)
>Décision de principe du Conseil des Ministres: 21/04/1989
>
>Décision finale du Conseil des Ministres: 06/04/1990
>
>Durée des recherches: 01/06/1990 - 31/12/1994
>
>Budget: 750.000.000 FB.
>
>Projets de recherche: 61
>COMITE D'ACCOMPAGNEMENT
>
>Il existe un groupe de conduite par point d'appui et un comité
>d'accompagnement par sous-programme thématique.
>OBJECTIFS
>
>Le programme de recherche en sciences sociales s'inscrit dans le
>prolongement d'une série d'actions nationales antérieures ayant porté
>sur des matières analogues : programme national de recherch en sciences
>sociales (1975-1978 et 1978-1981), participation au programme européen
>FAST (Forecasting and Assessment in the Field of Science and
>Technology), de 1983 à 1987, et actions nationales de recherche en
>soutien à FAST, de 1984 à 1987.
>Le programme vise quatre objectifs:
>
>-le développement d'outils pour la recherche en science sociales;
>
>-l'information des milieux politiques, économiques et sociaux;
>
>-le renforcement de l'expertise et la formation de ressources humaines
>par la recherche;
>
>-la valorisation optimale des résultats de la recherche.
>
>Il est structuré autour de deux lignes d'action : les points d'appui de
>la recherche et les sous-programmes
>DESCRIPTION
>
>Les points d'appui de la recherche constitutent une série de domaines
>spécifiques, des centres destinés à :
>-collecter, rassembler et traiter les données de base (statistiques,
>études de cas, enquêtes, etc.);
>
>-donner accès aux sources documentaires et d'information (banques de
>données, bibliographies, bibliométrie, etc.) -développer et mettre à
>disposition des instruments méthodologiques.
>
>Les points d'appui sont au service des milieux de la recherche et de
>l'administration. Ils sont chacun placés sous l'autorité d'un groupe de
>direction interuniversitaire composé de chercheurs, auquel pourront être
>associés des personnes officiellement en charge de la récolte de
>statistiques et des chercheurs issus d'institutions dépendant
>directement des pouvoirs publics.
>
>Dix points d'appui sont ainsi constitués:
>
>I. Emploi, travail et formation;
>
>II. Démographie familiale : panel;
>
>III. Interface démographique;
>
>IV. Société et santé;
>
>V. Répartition des revenus, sécurité sociale et pauvreté;
>
>VI. Migrants;
>
>VII. Etudes sur les femmes;
>
>VIII. Système socio-politique;
>
>IX. Etudes d'opinions publiques;
>
>X. Criminalité, police administrative et administration de la justice
>pénale.
>
>Les sous-programmes thématiques ont pour but de stimuler la recherche en
>sciences sociales autour de huit grands thèmes :
>
>I. Organisation de l'entreprise;
>
>II. Etude de l'immigration;
>
>III. Technology assessment;
>
>IV. Services sociaux;
>
>V. Vieillissement;
>
>VI. Inégalité sociale;
>
>VII. Services publics;
>
>VIII. Services aux entreprises.
>
>
>PROJETS DE RECHERCHE
>
>ïSS/D1/01: La formation comme processus d'interaction et stratégie de
>gestion du changement dans les entreprises
>ïSS/D1/02: Contribution à l'analyse des processus de changements
>socio-organisationels dans les entreprises belges
>
>ïSS/D1/03: Etude des développements actuels au plan de l'organisation du
>travail et de l'organisation technique et de leurs liens réciproques :
>une amorce de comparaison internationale et de recherche longitudinale
>
>ïSS/D1/04: Coopération mondiale en recherche-développement
>
>ïSS/D1/05: Sécurité intégrée : une option nécessaire pour une gestion
>prospective
>
>ïSS/D1/06: L'influence de la logistique intégrale et de l'automatisation
>de la production sur le système de gestion des contrôles dans
>l'entreprise
>
>ïSS/D1/07: Les systèmes d'information comme instrument pour
>l'intégration des fonctions dans les hôpitaux
>
>ïSS/D1/08: Changements socio-organisationnels et stratégies de formation
>des entreprises
>
>ïSS/D1/09: La coopération transfrontalière des entreprises
>
>ïSS/D2/01: Analyse de la position des immigrés sur le marché du travail
>et des mesures de mise au travail sur deux marchés locaux de l'emploi
>
>ïSS/D2/02: Analyse de l'évolution récente et des perspectives
>d'insertion de la main-d'oeuvre étrangère dans un marché de travail en
>mutation
>
>ïSS/D2/03: Les communautés immigrées face aux problématiques de l'espace
>résidentiel urbain
>
>ïSS/D2/04: Immigration, criminalité et système d'administration de la
>justice pénale
>
>ïSS/D2/05: La prévention périnatale chez les femmes migrantes
>
>ïSS/D2/06: Représentations des enfants immigrés chez les enseignants
>
>ïSS/D2/07: Etude comparative des politiques communales envers les
>immigrés dans un groupe de communes bruxelloises à forte densité
>d'immigrés
>
>ïSS/D3/01: Le problème de la liberté d'accès aux savoirs scientifiques
>pour des groupes sociaux cibles, en particulier les syndicats et les
>associations de défense de l'environnement
>
>ïSS/D3/02: Innovation-Normalisation-Usage
>
>ïSS/D3/03: La qualité de la vie dans le calcul coût/bénéfice
>
>ïSS/D4/01: L'articulation des secteurs formel et informel : étude des
>dynamiques de l'aide sociale dans le domaine médico-sanitaire
>
>ïSS/D4/02: Services sociaux et consommateurs : accessibilité,
>participation, défense de leurs intérêts
>
>ïSS/D4/03: Besoin et offre de soins : vers une adéquation optimale
>
>ïSS/D4/04: La coordination individuelle comme modèle d'intégration entre
>réseaux formels et informels
>
>ïSS/D4/05: Optimalisation des circuits de soins aux personnes très âgées
>et très dépendantes
>
>ïSS/D4/06: Du contrôle social à la régulation sociale. Nouvelles formes
>d'intervention
>
>ïSS/D4/07: Les nouvelles technologies comme moyen de communication et
>d'intégration des handicapés physiques
>
>ïSS/D5/01: Espérance de vie sans invalidité des personnes âgées. Une
>méthode de planning et de prise de décision dans le secteur de l'aide
>sociale
>
>ïSS/D5/02: Les personnes très âgées (80 et plus) et leurs enfants
>
>ïSS/D5/03: La formation des familles : une prospective pour les 20
>prochaines années dans une optique générationnelle
>
>ïSS/D5/04: Contribution à une éthique du vieillissement
>
>ïSS/D5/05: Relations intergénérationnelles: transferts, flux et réseaux
>de solidarité
>
>ïSS/D5/06: La prise en charge à domicile et l'accompagnement des
>personnes âgées, victimes d'un handicap croissant
>
>ïSS/D5/07: Déterminants de l'offre et de la demande de travail des plus
>de cinquante ans
>
>ïSS/D5/08: Droit et vieillissement
>
>ïSS/D6/01: Pauvreté et inégalité des chances dans l'enseignement
>
>ïSS/D6/02: La vie en-dessous du minimum socio-vital. Etude qualitative
>de l'insécurité d'existence et validation de la mesure de pauvreté
>
>ïSS/D6/03: Prédire, comprendre la trajectoire scolaire et sociale
>
>ïSS/D6/04: La réinsertion des chômeurs de longue durée : une analyse
>longitudinale
>
>ïSS/D6/05: La dimension géographique de la dualisation dans la société
>
>ïSS/D6/06: Analyse des stratégies d'un groupe à risques : les femmes en
>situation précaire
>
>ïSS/D6/07: Construction d'un nouveau modèle d'évaluation en matière
>d'égalité économique et sociale tenant compte des transitions familiales
>
>
>ïSS/D6/08: Réseaux et exclusion sociale
>
>ïSS/D7/01: Motivation des fonctionnaires : condition d'une gestion
>efficace et effective
>
>ïSS/D7/02: La production de services par les institutions publiques : le
>contrat de gestion, ses limites et ses potentialités
>
>ïSS/D7/03: Une recherche descriptive et comparative sur l'efficacité et
>l'effectivité de la politique du personnel comme support d'une politique
>d'innovation sociale dans les institutions publiques
>
>ïSS/D7/04: Performance des entreprises et services publics : concept,
>mesure et déterminants
>
>ïSS/D7/05: Observatoire des entreprises publiques belges
>
>ïSS/D8/01: Analyse des caractéristiques de l'offre belge dans des
>secteurs stratégiques sélectionnés de services aux entreprises
>
>ïSS/D8/02: L'importance du soutien à la fourniture de services pour la
>croissance et l'innovation dans les PME
>
>ïSS/D8/03: Analyse de la dynamique de l'offre et de la demande des
>services aux entreprises
>
>ïSS/D8/04: Services aux entreprises en relation avec la politique du
>personnel. Une analyse de l'offre et de la demande
>
>ïSS/S01: EMPLOI, TRAVAIL ET FORMATION.
>
>ïSS/S02: Demographie familiale : panel
>
>ïSS/S03: Interface démographie
>
>ïSS/S04: Societé et santé
>
>ïSS/S05: Repartition des revenus, securité sociale et pauvreté
>
>ïSS/S06: Migrants
>
>ïSS/S07: Women's studies
>
>ïSS/S08: Système socio-politique
>
>ïSS/S09: Etudes politiques sur l'opinion publique
>
>ïSS/S10: Criminalité, police administrative et administration de la
>justice pénale
>
>
>DOCUMENTATION
>
>ïListe des publications en sciences sociales
>DEVELOPPEMENTS & APPLICATIONS
>
>(Sans objet pour l'instant)
>SERVEURS WWW
>
>(Sans objet pour l'instant)
>
>------------------------------------------------------------------------
>Actions Fédérales de Recherche
>
>©< SSTC 1997

Par ailleurs je vous donne l'adresse suivante :

>http://www.teaser.fr/~mdemangeon/textes/adresses.htm qui a fait un
>recensement considérables de sites dans le domaine associatif.


10 De: P@T <pthiriet@mail.dotcom.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: Re: Travail social et nouvelles technologies de l'information
Date : jeudi 9 octobre 1997 15:12

----------
> De : Evelyne BARQ <ebarq@hps.tm.fr>
> A : travsoc@sorengo.com
> Objet : [travsoc] Re: Travail social et nouvelles technologies de
l'information
> Date : mercredi 8 octobre 1997 20:39
>
> Bonjour, votre message ne semble pas susciter de r=E9actions. Je ne suis
plu=
> s
> en polyvalence et n'ai que peu d'informations sur ces projets de
fichage.
> Probl=E8me r=E9current, dans les ann=E9es 75 nous nous =E9tions
mobilis=E9s =
> autour
> des projets GAMIN (Gestion automatis=E9e de m=E9decine infantile) et
AUDASS
> (gestion des DDASS). Pouvez vous nous donner plus d'informations sur ces
> projets ?

Attention, la liste semble mal tolerer les caracteres accentues, je les ai
donc supprime de mon message.

Concernant les projets AUDASS et GAMIN, j'ai retrouvé dans un coin, le N°21
de la revue "CHAMP SOCIAL" paru au troisieme trimestre 1976. Je rappelle
pour les jeunots que la revue CHAMP SOCIAL etait une revue alternative de
reflexion sur le travail social, tres marquee a gauche et meme a l'extreme
gauche tendance trotskyste si je ne me trompe, elle constituait un espace
de reflexion sur les "pratiques" dans le travail social, et se faisait
l'echo des nombreuses luttes qui eclataient dans le secteur. Le numéro 21
fait reference
de façon succincte a ces deux projets d'informatisation. Et l'éditorial du
numero resitue bien le ton et le moment historique pendant lequel ce debat
se discutait. J'ai scanne les deux articles que je vous livre tels quels
(apres avoir supprime l'accentuation). Mais je pense ne rien aprendre à
Evelyne qui semble-t-il etait la correspondante de la revue en Normandie
(cf: ours du n°24) a moins que je ne me trompe.

<"Un projet appele AUDASS " Automatisation des Directions Departementales
d'Action Sanitaire et Sociale " est en cours sans pour autant avoir donne
lieu a une approbation ministerielle en bonne et due forme.
La DDASS " sous contrôle direct du prefet lui-meme sous dependance du
ministere de l'interieur " attribue deux sortes d'aide financiere
- Attribution dans le cadre de l'aide Sociale a l'enfance (allocations
mensuelles versees pour l'enfant en periode difficile)
- Attribution dans le cadre de l'aide Sociale generale (en cas de maladie,
d'hospitalisation, aide aux handicapes physiques et mentaux).

L'objectif du projet AUDASS est de decharger les services des taches
manuelles repetitives, simplifier et accelerer les procedures, assurer un
meilleur "suivi" des depenses et la mise en place de contrôles automatises
efficaces, constituer des fichiers a jour...". Ce fichage concerne 750.000
enfants pour l'aide sociale a l'enfance et 21.000.000 de personnes pour
l'aide sociale.

Constitution du fichier AUDASS

Auparavant, pour attribuer une allocation la DDASS, par l'intermediaire du
Bureau d'aide Sociale a la Mairie ou par les assistants sociaux, faisait
une enquete sociale. L'aide sociale a l'enfance avait un fichier manuel par
famille. Maintenant, un fichier unique doit per mettre de regrouper toutes
les informations dispersees.
La liste des informations est limitative, les nuances ne sont pas admises.
Chaque nouvelle donnee doit etre ajoutee au fichier mais les delais de
transmission sont tels, la fiche ne sera jamais a jour ou bien il faudrait
prevoir ces difficultes 2 mois a l'avance...
Chacun est fige dans une situation ponctuelle. Ce projet concerne
l'individu et non le groupe social, il accentue la categorisation par
classe sociale.
Avec la mise en place de ce projet, les parents sont obliges d'autoriser le
fichage de leurs enfants pour les elever. Pratiquement a court terme, c'est
le ministere de l'interieur qui contrôlera tout.

Projet GAMIN
Ce projet entre dans le cadre du projet AUDASS dont il fait partie
integrante en ce qui concerne son aspect informatique, et de la protection
Maternelle et Infantile (P.M.I.) en ce qui concerne son application. Cette
P.M.I. releve de la DDASS.

Ce projet comporte deux faces
- La delivrance des certificats de sante doit permettre le depistage
precoce des affections invalidantes et a conduire a un traitement aussi
efficace que possible.
- Par les moyens informatiques, on cherche a "apporter au niveau national
une meilleure connaissance epidemiologique" et "la possibilite d'une
planification des besoins futurs en equipements et personnels des
etablissements specialises pour inadaptes".
Ainsi la boucle est bouclee... En unissant dans un meme projet deux
procedures, le systeme permet de retrouver rapidement un enfant et de
connaitre tout son passe sanitaire ou social...
IL EST EVIDENT QUE TOUS LES TRAVAILLEURS SONT CONCERNES PAR LA MISE EN
PLACE DE CE CONTROLE SYSTEMATISE.">

Ci-joint l'editorial de ce meme numero qui eclaire sur le climat de
l'epoque

<ALLEZ LES ROUGES
"Comme conclusion, LA LUTTE DES CLASSES dans laquelle le mouvement se
decompose et qui est le denouement de toute cette merde".
Cet extrait d'une lettre de Marx a Engels en 1878, ne doit pas nous faire
oublier que la bourgeoisie connait des ruses que le pouvoir sait appliquer
quand branle sa majorite et s'effrite l'autorite de l'Etat.

Deux objectifs s'imposent en effet a la societe bourgeoise d'aujourd'hui :
d'une part recreer, malgre les desillusions d'une fraction toujours plus
grande et le durcissement croissant du champ politique de la population, un
large consensus nationalen forme de plebiscite symbolique, et d'autre part
amener ce consensus vers une demande explicite, portee "par la rue" d'un
renforcement de l'autorite de l'Etat, pretexte a l'instauration largement
premeditee par la bourgeoisie menacee de I' etat d'exception.

Les deux exemples les plus frappants de cette double politique du pouvoir
dans la periode sont, sans nul doute, "l'affaire de " Troyes ", et "Allez
les verts".

L'affaire de Troyes fut en effet l'occasion d'une des plus vastes
celebrations des vertus de l'ordre et de la repression que la France ait
connu ces dernières annees elle fut, notamment le pretexte a un vaste
travail ideologique de la presse bourgeoise sur le thème du necessaire
renforcement de l'appareil juridico repressif ; elle fut par ailleurs le
theatre d'une fête de la vengeance symbolique des masses des conditions de
travail et de vie quotidienne qui leur sont aujourd'hui fabriquees par la
crise du capitalisme et ses consequences les plus evidentes telles que le
chomage, la montee des prix, l'augmentation des taches ingrates, etc...
Oui, Patrick HENRY (le monstre de Troyes) paiera l'angoisse de tous face a
l'avenir, par la guillotine.

Mais dira-t-on, quel rapport avec le travail social ?
Il est malheureusement de taille le travail social participe largement de
l'appareil ideologique d'Etat, et est de ce fait particulièrement dependant
de la politique de la bourgeoisie en la matière. Cela signifie que les
perspectives de renforcement general des institutions educatives et
repressives, qui sont aujourd'hui dans les cartons du pouvoir, auront
demain leur mise en application dans le secteur social.
L'etat d'exception ne peut exister sans les travailleurs sociaux, sans les
juges, sans la police et sans l'armee. Or voila quatre secteurs qui
connaissent une crise en profondeur : des travailleurs remettent en cause,
a des niveaux divers, la fonction sociale dont ils ont ete investis par la
bourgeoisie, pour la defense du capital.

A l'heure de l'instauration progressive de l'etat d'exception, le pouvoir
n'a plus le choix des moyens une remise en ordre s'impose.
C'est le sens des tentatives actuelles de la bourgeoisie de mettre au pas
les travailleurs sociaux par la Loi Sociale.
C'est le sens du renforcement de l'appareil de contrôle des populations par
les plans AUDASS et GAMIN.
C'est le sens de la repression accrue des militants syndicaux du secteur
social.
C'est le sens du matraquage systematique des travailleurs sociaux qui
tentent aujourd'hui d'instaurer un rapport different avec les usagers, en
participant notamment a leurs luttes (cf. Nantes).
Oui, c'est le sens des interêts de la bourgeoisie.
Mais nos luttes montreront que ce n'est pas le sens de l'histoire.">

Ca fait drole de se replonger dans les textes de 1976 ! Non ? Enfin pour
ceux qui y étaient deja, ca ne nous rajeunit pas.

Concernant les projets actuels, des collectifs de citoyens contre
l'informatisation de l'action sociale se sont constitues, et ont edite une
plaquette qui circule et qu'on peut se procurer aupres de la CONCASS. Par
ailleurs une réunion s'est tenue à Bordeaux samedi 4 octobre à l'appel d'un
Collectif d'AS contre l'informatisation de l'action sociale.
Je mettrais à disposition sur mon site web les éléments concernant ces
projets, dès que j'aurais retrouvé ma plaquette (prétée et non rendue)

Enfin concernant l'utilisation des nouvelles technologies de l'information,
leurs risques et leurs apports On peut se reporter avec au numero hors
série de Manière de Voir (le supplément du Monde Diplomatique) paru en
octobre 1996.
On peut egalement se connecter sur le serveur du monde diplomatique pour
retrouver ces articles <http://www.monde-diplomatique.fr/>.

Enfin pour ceux que cela interesse, on peut trouver sur mon site WEB dans
la rubrique archive les sommaires des numéros de la revue Champ Social que
je possède, et je pourrais faire parvenir les scans des articles aux
personnes interressées.
<http://www.chez.com/pthiriet/index.htm> cliquer dans la rubrique archives.

Cordialement.

;o))
###### //
# P @ T #
######


9 De: Evelyne BARQ <ebarq@hps.tm.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: [travsoc] Re: Travail social et nouvelles technologies de l'information
Date : mercredi 8 octobre 1997 19:38

Bonjour, votre message ne semble pas susciter de r=E9actions. Je ne suis plu=
s
en polyvalence et n'ai que peu d'informations sur ces projets de fichage.
Probl=E8me r=E9current, dans les ann=E9es 75 nous nous =E9tions mobilis=E9s =
autour
des projets GAMIN (Gestion automatis=E9e de m=E9decine infantile) et AUDASS
(gestion des DDASS). Pouvez vous nous donner plus d'informations sur ces
projets ?
Par ailleurs ne convient-il pas de resituer ce probl=E8me de fichage (qui
n'est pas un probl=E8me mineur) dans une analyse plus large de la fa=E7on do=
nt
les d=E9partements "g=E8rent" leurs "populations exclues" d'une part, et de
l'autre sur les m=E9canismes g=E9n=E9rateurs de cette exclusion ?


8 De: Malaurie <gmalauri@planete.net>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: Re: Travail social et nouvelles technologies de l'information
Date : jeudi 2 octobre 1997 18:06

Bonjour,
je suis journaliste à L'Express où je suis les questions de la mutation du
travail. Je cherche en cemoment des exemples, des pistes , des témoignages
sur un sujet simple : "Chômeur, Intérimaire, Cdd, travail réduit, partiel,
partagé, préretraité.... : que faire quand on ne travaille pas ? "
En gros, l'idée est de savoir dés lors que l'on ne parvient pas à une
société de plein emploi ou à des carrières de plein emploi continue,
comment l'activité (associative notamment pour la formation , l'échange des
savoirs...) peut se coupler intelligement , fertilement et dignement aux
périodes de travail . Commetn une société de pleine activité sinon de plein
emploi est envisageable ?
Merci d'avance.

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Guillaume Malaurie

Fax Dom : 01 40 37 26 08

Tel L'Express : 01 53 91 13 25 / 23
Fax L'Express : 01 53 91 12 07
E-Mail : gmalauri@planete.net
ou : gmalauri@lexpress.presse.fr
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7 De: P@T <pthiriet@mail.dotcom.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: Travail social et nouvelles technologies de l'information
Date : jeudi 2 octobre 1997 16:55

Bonjour, je suis nouveau sur cette liste, qui elle même est nouvelle,
semble-t-il. Assistant social en France, je m'interresse particulièrement à
tout ce qui concerne les rapports entre le travail social et les nouvelles
technologies de l'information. Les atouts représentés par l'utilisation
possible des réseaux, les perspectives apportées par des modèles de travail
en collaboration à l'image des réseaux de neurones, les atouts représentés
par la recherche et l'échange de sources documentaires, mais aussi les
dangers pour les citoyens que sont la mise en réseau d'information
nominatives à caractère social, et la menace d'un Big Brother soft qui est
en train de se profiler.A ce propos, si certains participants de cette
liste font partie des collectifs d'assistants sociaux contre
l'informatisation de la société, ils pourraient nous apporter des
éclairages sur les logiciels qui sont mis en place par les conseils
généraux en vue d'une rationalisation des dépenses sociales. Je suis à la
recherche de tous les éléments de bibliographie disponibles (si possible en
français) sur ces thèmes. Mais aussi, si certains participants à cette ML
ont une expérience dans ce domaine, je serais heureux de la connaître et
d'en discuter.

;o))
###### //
# P @ T #
######


6 De: Yann Leroux <leroux@quaternet.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: Re: UEER
Date : lundi 29 septembre 1997 21:17

De : LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>

> Le travail avec les adolescent demeure un domaine passionnant, notre
> pratique actuelle est plutôt de travailler avec le jeune, en vue de
> développer sa capacité à faire des choix et à prendre des décisions.
> Pour ce faire il se doit d'apprendre à reconnaître assez vite ses
> sensations et à nommé ses émotions.
> Pour certain Ado en difficultés j'utilises une grille d'analyse de
> problème, issue d'un mix Pnl et At.

C'est quoi l'At ?
En ce qui me concerne je travaille avec la théorie psychanalytique. L'UEER
étant une structure assez particulière, je n'y conduits pas d'entretiens
cliniques classiques. Les adolescents ont tendance à vivre la situation
comme persécutive. Aussi, dans un premier temps, je fais acte de présence,
engage la relation dans le quotidien. Cela leur permet de rompre la
discussion à tout moment sans se sentir trop agressif. Parfois, cela
débouche sur une demande. Je pense qu'il faut prendre le temps... de perdre
son temps.
--
Woua ! Ane Yann ? - Mougi wakh wakh lou chi affaire y toubabs yi
*Perhaps i'm online, tube riding the net*
Check it by XPress E-mail at 2200706@pager.mirabilis.com
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5 De: Evelyne BARQ <ebarq@hps.tm.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: Re: UEER
Date : dimanche 28 septembre 1997 10:06

Bonjour,

Pour intervenir dans le débat sur les UEER, quelles analyses avez vous
faites de la réalité sociale à laquelle ces expériences tentent d'être une
réponse ?


4 De: LUTHI PIERRE-ALAIN <luthip@bluewin.ch>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: Re: UEER
Date : samedi 27 septembre 1997 09:49

Le travail avec les adolescent demeure un domaine passionnant, notre
pratique actuelle est plutôt de travailler avec le jeune, en vue de
développer sa capacité à faire des choix et à prendre des décisions.
Pour ce faire il se doit d'apprendre à reconnaître assez vite ses
sensations et à nommé ses émotions.
Pour certain Ado en difficultés j'utilises une grille d'analyse de
problème, issue d'un mix Pnl et At.
J'aime bien ce type d'outil qui permette des dialogues directs et assez
précis.
Ou bien écrire avec le jeune son histoire , sa biographie à sa manière.
etc,,,,
Luthi Pa
covets 53
1350 Orbe
Vd/Suisse
luthip@bluewin.ch


3 De: Yann Leroux <leroux@quaternet.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: Re: UEER
Date : jeudi 25 septembre 1997 21:44

> Si tu as un article sur ce type de structure (projet éducatif, moyens
> financiers, etc..) peux-tu me les e-mailer ?

J'ai le projet éducatif de l'association pour laquelle je travaille mais je
ne suis pas sûr que mon employeur soit heureux de le voir sur Internet. Je
vais voir ça. A noter, un UEER va ouvrir en octobre avec comme média
éducatif principal le net. A suivre.

Le projet en question est assez bien ficelé. L'idée est de faire rupture
(l'UEER est en pleine brousse) et de donner un cadre suffisamment souple
pour permettre à l'adolescent de faire le point. La prise en charge dure 3
mois et est coupée par des dégagements à l'extérieur.

Comme psychologue, je préférerais que le cadre soit suffisamment tolérant
pour accepter les attaques. malheureusement, les institutions, même
naissantes (L'UEER à 4 mois d'existence), ont tendance à se défendre à la
moindre alerte ce qui ne peut que cristalliser les comportements agressif.

Autre problème : le ministère de la justice (il aurait été préférable que
les UEER soit sous la tutelle du ministère de la santé mais bon...) a des
vues très précises sur la vie des UEER. D'ou des directives tout aussi
précises.

Comment alors inventer un nouveau type de prise en charge pour ces
adolescents ?
--
Woua ! Ane Yann ? - Mougi wakh wakh lou chi affaire y toubabs yi
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2 De: Yann Leroux <leroux@quaternet.fr>
À: travsoc@sorengo.com <travsoc@sorengo.com>
Objet: Re: UEER
Date : jeudi 25 septembre 1997 21:41

Pierre Alain Luthi :

> Je travaille entre autre avec des ados en difficultés.Luthi Pa
> covets 53
> 1350 Orbe
> Vd/Suisse

Et quel est la législation en Suisse en matière de délinquance juvénile ?
Quelles solutions avez vous trouvé, en termes d'institution, aux problèmes
de passage à l'acte, violence, fugue ? - bref ce qu'un adolescent peut être
amené à faire

--
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1 De: Majordomo@sorengo.com <Majordomo@sorengo.com>
À: pthiriet@mail.dotcom.fr <pthiriet@mail.dotcom.fr>
Objet: Welcome to travsoc
Date : mercredi 24 septembre 1997 17:10

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